Santé et sécurité
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L'agence de voyages Across Bhoutan propose Voyages organisés & Visites personnalisées à travers les paysages tranquilles du Bhoutan.
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Santé et sécurité au Bhoutan : guide essentiel pour les voyageurs
Le Bhoutan, souvent célébré comme le « pays du bonheur », offre aux voyageurs un voyage extraordinaire à travers ses paysages immaculés, ses anciens monastères et sa culture dynamique.
Pour garantir que chaque aventure dans ce royaume himalayen reste sûre et vraiment agréable, une approche proactive en matière de santé et de sécurité est essentielle.
Ce guide fournit des détails précis, informatifs et facilement assimilables sur des considérations essentielles, permettant aux visiteurs de se préparer minutieusement à une expérience saine et sécurisée au Bhoutan.

Vaccinations essentielles pour les voyages au Bhoutan
Avant de vous lancer dans un voyage au Bhoutan, il est fortement recommandé de consulter un professionnel de la santé ou un spécialiste en médecine de voyage.
Cette consultation est cruciale pour déterminer les vaccinations les plus appropriées en fonction de l'itinéraire spécifique de chaque individu, de ses antécédents médicaux et de la durée de son séjour.
Il est fondamental de maintenir à jour les vaccinations de routine, compte tenu de l’augmentation persistante des maladies évitables par la vaccination à l’échelle mondiale, notamment la diphtérie, la coqueluche et la rougeole.
Vaccinations recommandées
Les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommandent plusieurs vaccinations spécifiquement pour les voyageurs au Bhoutan, afin de répondre aux risques d’exposition potentiels propres à la région.
Ces recommandations sont adaptées au type d’activités et d’environnements qu’un voyageur pourrait rencontrer.
- Typhoïde: Cette maladie se transmet par l'eau et les aliments contaminés. La vaccination est fortement recommandée, en particulier pour les personnes qui prévoient de se rendre en zone rurale ou qui séjournent chez des amis ou des proches, car ces activités augmentent le risque d'exposition. Le vaccin oral offre une protection pendant cinq ans, tandis que le vaccin injectable offre une immunité pendant deux ans.
- Hépatite A : La vaccination contre l’hépatite A, également transmise par les aliments et l’eau contaminés, est généralement recommandée à la plupart des voyageurs se rendant au Bhoutan.
- Polio: Le vaccin contre la polio se propageant par l'eau et les aliments contaminés, un rappel supplémentaire pour adulte est recommandé pour la plupart des voyageurs internationaux en raison d'une augmentation mondiale des cas.
- Encéphalite japonaise : Ce vaccin, transmis par les moustiques, est recommandé en fonction de l'itinéraire et des activités spécifiques du voyageur. Il est particulièrement pertinent pour les séjours courts ou prolongés, les voyageurs réguliers et les personnes se rendant dans des régions rurales et non montagneuses où la maladie est plus fréquente.
- Chikungunya : Une autre maladie transmise par les moustiques, bien que la dernière épidémie importante dans la région ait eu lieu en 2012 et que seuls des cas limités aient été signalés depuis 2017, elle reste une préoccupation pour les voyageurs.
- Rage: Transmise par la salive d'animaux infectés, principalement par morsure ou griffure, le Bhoutan est considéré comme un pays à haut risque pour la rage. La vaccination pré-exposition doit être envisagée pour les voyageurs de longue durée ou ceux dont les activités peuvent impliquer un contact avec des animaux, comme les chiens errants.
- Hépatite B : Ce vaccin est recommandé aux voyageurs dans la plupart des régions et se transmet par le sang et les liquides organiques.
Vaccinations de routine
Au-delà des recommandations spécifiques à chaque destination, il est essentiel de s’assurer que les vaccinations de routine sont à jour pour la protection de la santé, en protégeant contre les maladies courantes à l’échelle mondiale et au Bhoutan.
- Grippe (grippe) : Se propageant par voie aérienne, les composants du vaccin sont mis à jour chaque année pour correspondre aux souches en circulation.
- COVID 19: Il s’agit également d’une maladie transmissible par voie aérienne. La vaccination est donc recommandée pour les voyages dans toutes les régions, tant au niveau national qu’international.
- Pneumonie: Se transmettant par voie aérienne, deux vaccins distincts sont disponibles. Tous deux sont recommandés pour les personnes de 65 ans et plus ou immunodéprimées.
- Méningite: Transmis par contact direct et par particules en suspension dans l’air, ce vaccin est conseillé à toute personne non vaccinée ou présentant un risque accru, en particulier les étudiants.
- Varicelle : Se propageant par contact direct et par transmission aérienne, il est recommandé aux personnes non vaccinées qui n'ont jamais eu la varicelle.
- Zona (herpès zoster) : Transmis par contact direct, le vaccin peut être administré même si une personne a déjà eu le zona.
- Tdap (tétanos, diphtérie et coqueluche) : Le tétanos est associé aux plaies, tandis que la diphtérie et la coqueluche se transmettent par voie aérienne. En général, un seul rappel de vaccin anticoquelucheux chez l'adulte est nécessaire.
- Rougeole, Oreillons, Rubéole (ROR) : Ces maladies se propagent par divers vecteurs. La vaccination est recommandée pour toute personne non vaccinée et/ou née après 1957 ; un rappel unique pour les adultes est également conseillé.

Risque et prévention du paludisme
Le paludisme représente un risque tout au long de l’année dans la ceinture sud du Bhoutan, qui partage une frontière avec l’Inde.
Cela comprend les districts de Chukha, Dagana, Pemagatshel, Samdrup Jongkhar, Samtsé, Sarpang, et Zhemgang.
Il est important de noter qu'il y a aucune transmission du paludisme dans les districts de haute altitude de Bumthang, Gasa, Paro et Thimphu.
La transmission saisonnière peut se produire pendant les mois pluvieux de l’été dans d’autres zones localisées du pays.
L'espèce de paludisme prédominante au Bhoutan est P. vivax, P. falciparum étant moins courant.
Un détail crucial pour les professionnels de santé est la résistance avérée à la chloroquine du paludisme à P. falciparum, qui influence directement le choix de la chimioprophylaxie antipaludique. Cette information est essentielle, car un antipaludique générique pourrait s'avérer inefficace, nécessitant une consultation avec un professionnel de santé capable de prescrire le médicament adapté en fonction des derniers profils de résistance.
Les stratégies de prévention du paludisme comprennent :
- Prévention des piqûres de moustiques : Il s'agit d'une première ligne de défense essentielle. Elle consiste à appliquer un répulsif anti-moustiques topique, à dormir sous une moustiquaire imprégnée d'insecticide et à porter des vêtements de protection tels qu'un pantalon long, des chaussettes et des chemises à manches longues.
- Chimioprophylaxie : Pour les voyages dans les zones à risque et pendant les saisons concernées, des médicaments antipaludiques comme l'atovaquone-proguanil, la doxycycline ou la méfloquine peuvent être recommandés. Le choix du médicament doit être déterminé par un professionnel de santé, en tenant compte des profils de résistance aux médicaments, des effets secondaires potentiels et des contre-indications individuelles.
- Traitement d'urgence de garde (SBET) : Pour les voyages dans les zones rurales à faible risque d’infection paludique, la prévention des piqûres de moustiques peut être combinée avec le transport d’un traitement d’urgence de secours.

Autres risques courants pour la santé
Les voyageurs doivent être conscients des autres problèmes de santé courants au Bhoutan, notamment les maladies d’origine hydrique, alimentaire et transmises par les insectes, ainsi que les tendances générales en matière de morbidité.
- Diarrhée du voyageur : Le risque de diarrhée du voyageur est élevé au Bhoutan, avec un risque modéré même dans les hébergements de luxe. Ce risque est attribué à des mesures d'hygiène et de sécurité alimentaire généralement inadéquates. Le risque est accru dans les destinations isolées, les hébergements austères, l'écotourisme, la restauration de rue ou les marchés locaux. Il est conseillé aux voyageurs de respecter scrupuleusement les précautions concernant les aliments et les boissons. lopéramide Il est recommandé de traiter soi-même la diarrhée et, si le risque est modéré à élevé, d'emporter un antibiotique, tel que prescrit par un professionnel de santé compétent.
- Maladies transmises par les insectes et les arthropodes : Outre le paludisme, des maladies comme la leishmaniose et le typhus des broussailles peuvent présenter un risque. Des mesures de protection individuelle, notamment l'utilisation d'un insectifuge et des vêtements appropriés, sont importantes pour prévenir ces infections.
- Problèmes de santé généraux : Selon le Bulletin annuel de santé 2024, les causes de morbidité les plus fréquentes enregistrées dans les établissements de santé comprennent rhume, qui a connu une augmentation notable en 2023, conjonctivite, qui a connu une augmentation significative en 2023 probablement en raison d'une épidémie, d'une pharyngite/amygdalite aiguë, de caries dentaires, de diarrhée et d'hypertension. Tuberculose Les infections respiratoires aiguës (IRA) et la diarrhée aqueuse aiguë constituent un défi majeur de santé publique. Les infections respiratoires aiguës (IRA) et la diarrhée aqueuse aiguë sont les maladies à déclaration obligatoire les plus répandues. Cela signifie que les voyageurs doivent adopter de manière proactive des mesures d'hygiène personnelle et des précautions strictes concernant les aliments et les boissons, même au-delà de la simple préoccupation liée à la diarrhée du voyageur.
- Autres risques : Les autres problèmes de santé répertoriés pour le Bhoutan comprennent la pollution de l’air, le mal de l’altitude, la maladie du charbon, la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, les helminthes, l’hépatite C, la leptospirose, la peste, les infections sexuellement transmissibles et les morsures de serpent.

Comprendre et prévenir le mal des montagnes
Le mal des montagnes, également connu sous le nom de mal aigu des montagnes (MAM), constitue une préoccupation importante pour les voyageurs au Bhoutan.
De nombreux itinéraires de randonnée populaires et même des villes importantes comme Thimphu et Paro sont situés à haute altitude, avec des difficultés d'adaptation initiales pouvant apparaître dès 2 500 mètres.
Il est crucial de comprendre que la vulnérabilité au MAM est universelle ; n’importe qui peut être affecté en altitude au-dessus de 3500 mètres, quel que soit leur niveau de forme physique.
Cela dissipe l’idée fausse courante selon laquelle seules les personnes inaptes sont à risque, soulignant la nature physiologique du MAM et le besoin universel de précautions.
Symptômes à surveiller
Le MAM se manifeste généralement par une apparition rapide et spectaculaire des symptômes, plutôt que par une aggravation lente et progressive de problèmes mineurs. Les symptômes commencent souvent à apparaître 12 à 24 heures après l'ascension en altitude. La vigilance est primordiale face à ces signes :
- Symptômes courants : Maux de tête, nausées, étourdissements, difficulté à marcher, rythme cardiaque rapide ou pouls rapide, essoufflement, insomnie (problèmes d’adaptation à l’altitude) et toux sévère.
- Formes graves du mal des montagnes :
- Faible saturation en oxygène : À haute altitude, la pression atmosphérique réduite implique que chaque respiration absorbe moins d'oxygène, ce qui entraîne une mauvaise saturation du sang. Cela peut provoquer fatigue et essoufflement. Dans les cas graves, cela peut altérer les fonctions mentales et réduire la capacité de décision. Guides sur randonnées organisées sont souvent équipés de oxymètres de pouls pour surveiller quotidiennement la saturation en oxygène.
- Œdème cérébral : Il s'agit d'une urgence médicale extrêmement grave : une baisse de pression atmosphérique provoque une accumulation de liquide dans les sinus et les cavités crâniennes. Elle peut initialement se manifester par un léger mal de tête, mais peut rapidement évoluer vers la désorientation, le coma, voire la mort. Un œdème cérébral peut apparaître très brutalement.
- Œdème pulmonaire : Cette affection résulte d'une diminution de la pression de l'air dans les poumons, ce qui provoque une fuite de liquide des tissus pulmonaires vers les cavités respiratoires, rendant la respiration nettement plus difficile. Elle ressemble souvent à une pneumonie et survient le plus souvent pendant le sommeil.
Principales stratégies de prévention
La stratégie de prévention la plus efficace contre le mal de l’altitude est une approche tranquille et lente de l’ascension.
- Montée progressive et acclimatation : Le principe le plus critique est de maintenir un rythme lent et régulier. Les voyageurs doivent augmenter leur altitude progressivement, en visant un gain maximal de 300 à 500 mètres par jour, en particulier au-dessus de 3 000 mètres. Intégrer des mesures planifiées jours de repos L'intégration de la température dans l'itinéraire, surtout après des dénivelés importants, laisse au corps un temps crucial d'adaptation et de récupération. En cas de transport rapide vers des altitudes élevées (par exemple, en avion ou en bus), il est conseillé de rester à cette altitude pendant au moins trois jours pour faciliter l'acclimatation. La devise largement recommandée « Grimper haut, dormir bas » conseille de monter vers un point plus élevé pendant la journée, mais retour à une altitude plus basse pour dormir.
- Hydratation et nutrition : Un apport hydrique adéquat est primordial pour prévenir la déshydratation, qui peut simuler ou aggraver les symptômes du MAM, et pour faciliter l'acclimatation. Les voyageurs devraient s'efforcer de boire au moins trois litres d'eau par jourEn règle générale, il est conseillé de boire un litre de liquide par 1 000 mètres d'altitude. Le thé, les jus ou les soupes sont d'excellentes options pour s'hydrater. Une alimentation équilibrée et riche en glucides est également bénéfique, car le corps métabolise les glucides plus efficacement en haute altitude.
- Évitez l’alcool et la caféine : Il est important de limiter ou d’éviter complètement l’alcool et la caféine, en particulier pendant les premiers jours en altitude, car ils peuvent déshydrater le corps et entraver le processus d’acclimatation.
- Rythme et surveillance : Les voyageurs doivent marcher suffisamment lentement pour tenir une conversation normale, sans essouffler ni respirer fort ; en cas de respiration difficile, il faut ralentir le rythme. Il est conseillé de surveiller en permanence son pouls et sa fréquence cardiaque, et tout symptôme doit être pris au sérieux et signalé immédiatement à un guide.
- Médicaments (sur ordonnance uniquement) : Le médicament sur ordonnance Diamox (acétazolamide) peut contribuer à la prévention du MAM. Cependant, il est essentiel de consulter un médecin avant de le prendre. L'utilisation non supervisée de médicaments comme l'aspirine et le Diamox présente un danger important, car ils peuvent supprimer les symptômes et masquer une véritable acclimatation. Cela peut entraîner une faux sentiment de sécurité, ce qui entraîne des retards dangereux dans la reconnaissance d'un MAM sévère et peut transformer une situation gérable en une situation potentiellement mortelle. Il est donc crucial de suivre les conseils médicaux d'un professionnel de santé.
- Préparation physique : Bien qu'une bonne condition physique soit avantageuse, elle ne garantit pas l'immunité au MAM. La pratique régulière d'exercices cardiovasculaires et de musculation avant le voyage, ainsi que la pratique de la randonnée sur des sentiers présentant des dénivelés, aideront à préparer le corps aux exigences du trekking en haute altitude.
Protocoles de traitement immédiat
Une action rapide et appropriée est essentielle dès l’apparition des symptômes du mal de l’altitude.
- Pas d'ascension supplémentaire : Si des symptômes du mal aigu des montagnes apparaissent, il est essentiel d’arrêter immédiatement toute ascension.
- Descente immédiate : Si les problèmes d'adaptation ne s'améliorent pas sensiblement ou si les symptômes s'aggravent, une descente immédiate à une altitude inférieure est obligatoire. Dans les cas extrêmes, il est nécessaire de demander des secours sans hésiter.
- Ne jamais laisser seul : Les personnes présentant des signes du mal des montagnes ne doivent jamais être laissées seules, car leur état de santé peut évoluer rapidement et de manière imprévisible.
- Suivi par les guides : Les guides de randonnée réputés sont formés pour surveiller les clients atteints de MAM. Ils vérifieront la saturation en oxygène (par exemple, si elle est inférieure à 80%, un nouveau test est nécessaire ; si elle n'atteint pas au moins 75%, une descente immédiate est nécessaire) et utiliseront des outils d'évaluation comme l'échelle de Lake Louise pour évaluer la gravité des symptômes et orienter les décisions concernant la poursuite de la randonnée ou l'initiation de la descente.
- Repos: Une journée de repos peut être bénéfique pour atténuer l'inconfort initial. Pour se reposer ou dormir, il est conseillé de surélever le haut du corps dans une tente bien aérée.

Numéros d'urgence du Bhoutan
Connaître les contacts d'urgence essentiels et l'emplacement des établissements médicaux est essentiel pour un voyage en toute sécurité. Bien que le Bhoutan soit largement considéré comme l'un des pays les plus sûrs au monde, avec un taux de criminalité très bas, il est toujours prudent de se préparer aux imprévus.
La police royale du Bhoutan fournit des services d'urgence essentiels et gratuits conçus pour garantir une réponse immédiate à diverses crises, notamment les accidents, les crimes et les problèmes de sécurité publique.
La présence de plusieurs numéros d'urgence spécialisés témoigne de la robustesse et de l'efficacité du système, même si elle exige que les voyageurs connaissent le numéro spécifique à leur type d'urgence. La précision des coordonnées est essentielle pour une intervention rapide en cas de crise.
- 113 – Ligne d'assistance téléphonique d'urgence générale / Police
- 110 – Services d'incendie et de secours
- 111 – Police de la circulation (pour les accidents de la route)
- 112 – Ambulance et urgences médicales
- 999 – Unité d'assistance téléphonique en cas de catastrophe
- 1010 – Une hotline spécifique pour Thimphu, donnant accès aux services de circulation, d’incendie et de criminalité.

Hôpitaux et soins médicaux au Bhoutan
Le Bhoutan dispose d'une infrastructure de soins de santé en développement, comprenant 28 hôpitaux, 156 unités de santé de base (BHU) et 654 cliniques de proximité dans tout le pays en 2024.
Une réalisation notable est que plus de 90% de la population vit dans un rayon de trois heures d’un établissement de santé.
Cependant, ce « rayon de trois heures » peut encore représenter un retard important et potentiellement mortel en terrain montagneux lors d’une urgence critique.
Ce système de santé à plusieurs niveaux, bien qu’en expansion, présente des limites, notamment dans les zones reculées.
Grands hôpitaux
- Hôpital national de référence Jigme Dorji Wangchuck (JDWNRH), Thimphou : Il s'agit de l'hôpital public national de référence du Bhoutan et de la principale option pour les soins médicaux d'urgence. Il offre une gamme complète de services, incluant des services d'urgence, de consultation externe, d'hospitalisation, de prévention et de réadaptation, ainsi que des cliniques spécialisées. L'hôpital est équipé d'outils de diagnostic modernes tels que la tomodensitométrie et l'IRM, et offre des services de laboratoire performants. Ses services cliniques couvrent un large éventail de spécialités, notamment l'anesthésiologie, la dentisterie, la dermatologie, l'ORL, l'obstétrique et la gynécologie, la médecine, l'ophtalmologie, l'orthopédie, la pédiatrie, la psychiatrie et la chirurgie.
- Autres hôpitaux à Thimphou : Il s'agit notamment de l'hôpital militaire de Lungtenphu, géré par l'armée royale du Bhoutan, et de l'hôpital de l'amitié indo-bhoutanaise dans la ville principale, géré par l'équipe de formation militaire indienne (IMTRAT).
Hôpitaux régionaux et de district
Le Bhoutan gère un réseau d’hôpitaux dans ses districts, notamment :
- Hôpital de Paro.
- Hôpital de Punakha.
- Hôpital Samtse.
- Hôpital de Trashigang : Un établissement de 40 lits.
- Hôpital du district de Gelephu / Hôpital de référence régional central.
- Hôpital régional de référence de Mongar : Offre des services d'anesthésiologie, de médecine d'urgence (avec accès au laboratoire 24h/24 et 7j/7, à l'échographie et aux rayons X) et d'ORL.
- Hôpital de Phuentsholing.
- Hôpital Haa.
- Hôpital de Trongsa.
- Hôpital Bumthang.
- Hôpital Samdrup Jongkhar.
- Hôpital de Dagapela.
- Hôpital Wangduecholing / Hôpital Wangdue.
- Hôpital de Pemagatshel.
- Hôpital Lhuentse.
- Hôpital de Damphu.
- Hôpital Yebilaptsa.
- Hôpital de Deothang.
- Hôpital Gidakom.
- Hôpital de Tsimalakha.
- Hôpital Gedu.
- Hôpital de Sarpang.
- Hôpital Trashiyangtse.
- Hôpital Riserboo (district de Trashigang) : Un hôpital de 20 lits.
Médecine traditionnelle
Le Bhoutan maintient également un système de médecine traditionnelle solide (Sowa Rigpa), avec des installations comme l'hôpital traditionnel de Kawajangsa, à Thimphu, qui s'engage dans la formation, le traitement et la recherche.

Sécurité et préparation générales pour la randonnée
Guides et permis obligatoires
La randonnée en autonomie est strictement interdite au Bhoutan. Un guide bhoutanais agréé doit accompagner tous les voyageurs lors des randonnées et des visites de sites touristiques. Cette réglementation n'est pas seulement bureaucratique ; elle constitue un mécanisme de sécurité fondamental.
Les guides offrent une navigation experte, des connaissances locales inestimables (y compris des informations culturelles, la flore et la faune) et des compétences essentielles en matière d'intervention d'urgence, notamment les premiers secours et l'expertise en haute altitude. Les voyagistes, comme Across Bhutan, organiseront tous les permis de trekking nécessaires dans le cadre du voyage, garantissant ainsi le respect des règles et le soutien.
Condition physique
Les itinéraires de trekking au Bhoutan sont souvent exigeants, avec des altitudes importantes et un terrain accidenté. Ils requièrent une bonne condition physique. endurance, et l'endurance.
Il est fortement recommandé aux voyageurs de pratiquer régulièrement exercices cardiovasculaires (par exemple, course à pied, vélo), renforcement musculaire (axé sur les jambes avec squats, fentes et step-ups) et exercices de gainage (comme la planche pour la stabilité) dans les semaines ou les mois précédant le voyage. La pratique de la randonnée avec un sac à dos lesté peut également préparer le corps aux exigences du trekking en haute altitude.
Équipement essentiel
Investir dans des matériaux robustes, étancheDes chaussures de randonnée bien ajustées et offrant un bon maintien de la cheville sont essentielles. Il est conseillé de les roder avant la randonnée pour éviter les ampoules et assurer la stabilité sur terrain accidenté.
Vêtements superposés il est essentiel de s'adapter aux changements rapides de température et de conditions météorologiques ; cela comprend des couches de base évacuant l'humidité, des couches intermédiaires isolantes (vestes polaires ou en duvet) et des couches extérieures imperméables/coupe-vent.
Une qualité supérieure, sac de couchage isotherme Conçu pour les températures froides, il est également indispensable pour se réchauffer pendant les nuits dans les camps de haute altitude.
Les voyageurs doivent emporter une trousse de premiers soins complète (comprenant des médicaments contre le mal des montagnes, un traitement contre les ampoules et des fournitures de base), protection solaire (lunettes de soleil avec protection UV, chapeau à large bord et crème solaire à indice de protection élevé), une lampe frontale ou une lampe de poche avec des piles supplémentaires et un outil multifonction ou un couteau pour diverses tâches. Réglable bâtons de randonnée sont fortement recommandés pour la stabilité dans les montées et descentes raides et pour réduire la tension sur les genoux.
Hydratation et nutrition
Emporter suffisamment d'eau et envisager une filtre à eau portable ou comprimés de purification il est conseillé de garantir l'accès à l'eau potable tout au long du trek. Collations riches en énergie devrait également être emballé pour maintenir les niveaux d'énergie.
Naviguer sur un terrain difficile
Les sentiers de randonnée du Bhoutan sont réputés pour leur caractère accidenté et exigeant, avec des surfaces souvent irrégulières, des sentiers rocailleux, des pentes raides et des passages étroits. En cas de mauvais temps, comme un épais brouillard ou de fortes pluies, les sentiers peuvent devenir mal balisés, rendant la navigation particulièrement difficile.
- Sentiers glissants : Les fortes pluies de la mousson (de juin à août) et les chutes de neige peuvent rendre les sentiers boueux et extrêmement glissants, augmentant considérablement le risque de chute. Des chaussures de marche robustes et adhérentes sont essentielles pour maintenir l'adhérence sur ces surfaces. Les bâtons de randonnée offrent une stabilité et un équilibre précieux, réduisant considérablement les risques de glissade.
- Traversées de rivières : Pendant la mousson, de fortes pluies peuvent faire gonfler les rivières, rendant les traversées dangereuses. Votre guide agréé sera essentiel pour évaluer et naviguer en toute sécurité lors de ces traversées. Voici quelques conseils de sécurité pour les traversées de rivières :
- Évaluer les conditions : Utilisez une canne pour évaluer la profondeur et la vitesse de l'eau. Évitez de traverser des eaux vives dont la profondeur dépasse la mi-cuisse.
- Technique de croisement : Lorsque vous traversez, regardez toujours vers l'amont. Marchez en diagonale vers l'aval, face au courant, et gardez les yeux fixés sur la rive opposée plutôt que sur l'eau.
- Sécurité du pack : Avant d'entrer dans l'eau, détachez les bretelles et la ceinture de votre sac à dos. Cela vous permettra de le retirer rapidement en cas de chute, évitant ainsi qu'il ne vous entraîne vers le bas ou ne vous plaque contre des obstacles immergés (appelés « crépines »). Le danger des crépines et la physique de l'écoulement de l'eau (où la force augmente avec le carré de la vitesse) soulignent la nécessité de techniques précises et efficaces dans ces situations.
- Chaussure: Portez des chaussures ou des bottes pour une meilleure adhérence, même mouillées. Traverser pieds nus augmente considérablement le risque de glisser ou de se blesser sur des rochers coupants.
- Traversées de groupe : Si vous voyagez en groupe, pensez à vous tenir par les bras ou les épaules et à traverser parallèlement aux berges en formation de « collier de perles », la personne la plus forte étant positionnée en amont pour briser le courant.
- Sensibilisation aux chutes de pierres : Compte tenu du relief montagneux du Bhoutan, le risque de chutes de pierres est inhérent, notamment après de fortes pluies ou une activité sismique. Bien que les protocoles spécifiques aux randonneurs ne soient pas détaillés, il est primordial de rester attentif à son environnement et de suivre scrupuleusement les instructions de son guide, surtout dans les vallées étroites ou les sections escarpées et exposées du sentier.

Rencontres avec la faune
Le Bhoutan abrite une faune diversifiée, mais les rencontres avec des animaux dangereux sont généralement rares. Des précautions particulières sont toutefois recommandées.
- Observer à distance : Il est essentiel d'admirer la faune sauvage de manière responsable. Les voyageurs ne doivent jamais nourrir ni approcher les animaux sauvages et doivent maintenir une distance respectueuse en permanence. Il est recommandé d'utiliser des jumelles pour observer de plus près plutôt que de tenter de s'approcher physiquement.
- Faire du bruit: En particulier lors de randonnées dans des zones réputées pour être habitées par de grands prédateurs comme les ours ou les couguars, faire du bruit (par exemple, parler fort, chanter, porter une clochette) permet d'alerter les animaux de la présence humaine. La plupart des animaux sauvages évitent instinctivement les humains s'ils les entendent arriver.
- Évitez l'aube/le crépuscule : Les animaux sont souvent plus actifs à l'aube et au crépuscule. Si une randonnée à ces heures est inévitable, des précautions supplémentaires doivent être prises et une personne doit toujours être informée de votre itinéraire.
- Conservation appropriée des aliments : Conservez toujours correctement vos aliments dans des glacières, des véhicules ou des contenants à l'épreuve des ours, dans les zones où se trouvent de gros animaux. Laisser les aliments sans surveillance peut attirer des animaux indésirables sur votre emplacement de camping, augmentant ainsi le risque de rencontres.
- Risque de rage : La rage est présente au Bhoutan et est transmise par les chiens et certains animaux sauvages, dont les chauves-souris. Les voyageurs doivent se tenir à distance des chiens en liberté et surveiller étroitement les enfants. En cas de morsure ou de griffure par un animal, lavez immédiatement et abondamment la plaie à l'eau claire et au savon, et consultez un médecin au plus vite.
Animaux potentiellement dangereux
- Chiens errants : Répandus dans tout le Bhoutan, notamment dans les zones urbaines et monastiques. Bien qu'ils ne soient généralement pas agressifs, ils peuvent être porteurs de la rage. Évitez de les caresser ou de les nourrir. Si vous vous en approchez, reculez lentement.
- Ours (ours noir de l'Himalaya, ours lippu) : On les trouve dans les zones forestières, notamment lors des randonnées. Ils évitent généralement les humains, mais peuvent être dangereux s'ils sont surpris ou s'ils protègent leurs petits.
- Léopards : Solitaire et insaisissable, rarement vu mais présent dans les régions boisées.
- Sanglier : Peut être agressif s'il est acculé ou s'il protège les jeunes.
- Serpents: Plusieurs espèces venimeuses existent, notamment dans les régions chaudes et basses. Soyez prudents, surtout dans les zones herbeuses ou rocheuses.
- Singes : Commun dans certaines zones (par exemple, près des temples et des forêts). Souvent curieux, ils peuvent voler de la nourriture et devenir parfois agressifs. Évitez tout contact visuel direct et ne les nourrissez pas.
- Sangsues : Fréquente pendant la mousson (juin-septembre), surtout dans les zones humides et boisées. Sans danger, mais peut être gênante et provoquer de légers saignements et démangeaisons.
Insectes/arthropodes potentiellement dangereux
- Les moustiques : Porteurs de la Dengue et du Chikungunya.
- Aoûtats (acariens) : Transmettre le typhus des broussailles.
- Guêpes/Abeilles : Peut provoquer des piqûres douloureuses, particulièrement problématiques pour les personnes allergiques.
- Araignées: Bien que la plupart soient inoffensives, certaines araignées venimeuses existent.
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